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« Métro de Naples »

Naples

Le métro napolitain se déploie comme une galerie souterraine, où l’espace public devient manifeste esthétique. Chaque station est pensée comme un volume sculptural, où la lumière artificielle dialogue avec la matière brute des parois. Les interventions d’artistes et d’architectes transforment les quais en séquences narratives : mosaïques colorées, fresques contemporaines, dispositifs lumineux qui révèlent la profondeur de la voûte.

La station Toledo, par exemple, se conçoit comme une cavité marine, traversée par un puits de lumière bleutée qui métamorphose le passage en expérience immersive. Ici, le souterrain n’est plus infrastructure mais lieu muséal, inscrit dans la tradition baroque de Naples et projeté vers une modernité sculptée dans le béton, la céramique et le verre.

« Métro de Stockholm »

Le réseau souterrain de Stockholm se lit comme une cathédrale troglodyte, où la roche laissée brute devient l’élément fondateur de la composition. Les stations sont des cavernes polychromes, modelées par la main humaine mais conservant l’expression archaïque de la nature. La matière rocheuse, travaillée en creux, est couverte de fresques monumentales, de motifs abstraits, de couleurs intenses qui animent la masse minérale.

Stockholm

L’espace est pensé comme continuum organique : un paysage souterrain où les parois s’ouvrent en voûtes irrégulières, donnant au voyageur la sensation d’habiter une galerie géologique transformée en agora urbaine. Ici, l’ornement n’est pas plaqué mais intégré à la topographie même, dans un langage qui unit l’art monumental, l’architecture brute et le geste sculptural du creusement.

 

 

 

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